PatdjaK
Tant d’années ont passé et mon coeur toujours saigne,
D’avoir perdu l’amour de celle qui fut ma Reine
Et le sera toujours, car sans fin est son règne,
Comme la voix cassée je griffonne ma peine,
Sur le papier jauni du grand livre du temps,
Que chevalier banni j’explore cahotant,
De voyelles caresses en consonnes carrosses,
Car le vent de l’ivresse souffle une chanson atroce.
Je n’entonnerai plus cette mélodie sombre,
Les tonneaux et les fûts sont tapis là dans l’ombre,
Je reste solitaire, mais la vie est cadeau,
Et je prends des bols d’air en guise d’apéro.
Puis souvent je régale quelques de mes amis
Qui sont plutôt cigales en amour que fourmis,
Et nous dansons la ronde, particules de Cosmos,
Enfin présents au Monde joyeuse troupe de gosses.