Patdjak

Le calme de la nuit favorise mes songes
Éveillés, le cœur plein de la douceur subtile
Dont ta voix aujourd’hui débordait sans mensonge,
Comme ton rire cristallin ponctuait avec style
L’aveu qu’en d’autres temps, tu aurais été mienne,
Quelques mots envoûtant pour une fête païenne.
Je voudrais qu’enchantés, sans bulles et sans fumée,
Nous nous laissions tranquilles guider par le courant,
Sans nous impatienter, complices présumés,
Un peu intimidés mais le pas conquérant,
Pour gagner la contrée où en kaléïdoscope,
Nous pourrions folâtrer sans aucun psychotrope.
Je te sais effrayée, comme tu as du souffrir !
Le fleuve de l’alcool emporte tous les rires,
Si nous devions frayer, je promets de construire
Pour toi des alvéoles de poèmes de désir,
À la douceur de miel, sans jamais ni toujours,
Réunies en kyrielle de ruches de l’amour.
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