PatdjaK
Je me languis de toi qui ne m’a rien donné
D’autre que ton sourire, et un peu de ton temps,
Et comme pris de délire, je chéris les instants
Où plein d’amour courtois, mon cœur à bouillonné,
Sans fard et sans malice, des mots doux les plus tendres,
Car je veux ma complice t’aimer et te comprendre.
Nous nous sommes tous deux évadés du cachot
Où Bacchus nous serrait, édifiant la misère,
En riant guilleret d’étendre ce désert
Où errant cafardeux, nous n’étions que chaos.
Aujourd’hui il est temps de tourner cette page
Pour s’aimer palpitant sans craindre le naufrage.
À tes pieds je dépose voyelles et consonnes,
La douce mélodie que me souffle l’instant,
Je vois mon paradis dans tes yeux miroitant
De ces petites choses qui fleurissent quand sonne,
L’heure de s’aimer d’amour, l’heure de se dire tout bas,
Voici venu le jour de vivre nos ébats.