PatdjaK
La mer vient à la grève, constante et inlassable,
Elle vient nourrir mon rêve en embrassant le sable,
Te tenir dans mes bras, la nuit le jour, encore,
Pour jouer l’opéra des mille boutons-d’or
Que j’ai semés hier, marchant sur ton sentier,
Enivré de lumière, l’alphabet en chantier.
Tu ne peux me blâmer de te faire la cour,
Je veux ici clamer que je vais à rebours
De la mode qui veut qu’on s’aime électronique,
Et je t’en fais l’aveu, j’apprécie la musique
D’un souffle, d’un regard, d’un sourire esquissé,
Avant-goût d’un boudoir où nous entrelacer