Micky
Aujourd’hui, si je dois prendre la parole se serait pour dire :
Soyez indulgent envers ceux qui boivent.
Souvent, l’addiction une fois installée, on ne peut pas faire autrement. On trouve la vie dure on boit de plus en plus. Au prix de tout perdre : travail, famille, ami, logement, estime de soi.
Croyez que s’ils pouvaient faire autrement qu’augmenter leur consommation ils le feraient.
Et pour ceux à qui ça arrive, ceux qui ont un regain d’espoir c’est compliqué.
Car l’espoir ne dure qu’un instant (comme le bonheur).
Si l’on est déprimé (enfin, c’est ce qu’on dit sûrement par toutes les pertes citées plus haut).
On l’est aussi quand on arrête, parce ce que l’on a perdu, est perdu à tout jamais, on ne peut pas rattraper, alors la nostalgie s’installe.
On a moins confiance en soi car on a peur, sans cet état euphorique qui nous pousse.
La vie est plus triste et l’on devient timide.
À l’écart des autres lors des fêtes.
En fait on déprime à cause de l’envie de recommencer (facilité), mêlée à la peur.
Les gens peuvent revenir vers vous, mais vous, vous savez qu’au moindre problème il n’y a plus personne.
On doit tous changer dans nos directions pour éviter les éternels recommencement, mais on ne connaît pas d’autres possibilitées.
Voilà je m’arrête là, bien qu’il y a beaucoup de  choses à dire encore.
Non vraiment l’addiction, c’est à perpétuité et qui peut vivre avec la peur et la contrainte ?.
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