Anna-Bulles
Dans le lointain Paris se trouvait une toute jeune femme
qui avait consommé trop de produits interdits.
Elle s’appelait Mélodie.
Elle marchait les Doc’ battant la poussière,
Elle déambulait dans les rues de Paris.
En dilettante elle faisait de la photographie.
Elle refaisait le monde avec ses amis, intoxiqués aussi.
C’était ça sa vie.
Et le temps passait…
Les années défilaient à un rythme déchaîné
Mais elle était trop endormie
Pour stopper ce train qui n’avait plus de frein,
Et se raccrocher à la vie.
De drogue en drogue, elle fuyait sa vie,
Seule lui plaisait la photographie,
Pauvre petite Mélodie.
Et pourtant, de temps en temps,
Elle gardait un ‘oeil sur la catastrophe qu’était devenue sa vie.
Et le temps passait…
Puis un jour elle se réveilla au crépuscule de sa vie,
Elle avait vieilli, beaucoup trop vieilli
Et elle en voulut à la vie.
Facile !
Lorsqu’elle s’en voulut, elle était prête pour le paradis
C’est ainsi qu’elle accéléra la fin de sa vie.
Pauvre petite Mélodie.