Agnès B.
Ô lune, astre sublime,
Eloigne de moi ton côté sombre.
Avant que tes rayons ne m’abîment,
Je préfère rester dans la pénombre.
Ta face cachée m’effraie, m’aspire
Dans un balancier sans merci.
Matinée extasiée, mille soupirs
Soirée d’angoisse, mille soucis.
J’ai fui à mille lieues de la ville,
Au royaume où les pinsons s’époumonent.
Pourquoi mon âme est-elle si fébrile ?
En moi toujours les mots résonnent.
Sans doute suis-je en quête perpétuelle,
D’infini en grands horizons.
Que de questions existentielles !
Bientôt viendront d’autres saisons…