Anna-Bulles
Une souris verte… je l’attrape par la queue
Écrire sur écrire, voilà une curieuse activité qui bouleverse l’essence de bien des mots.
Un univers tourne, tonne,
Un ascenseur s’étonne et se coince dans l’escalier,
Mais il faut se renouveler.
Quand un chemin de fer passe,
Il y a le souterrain de la maison,
De la raison peut-être,
Et un avion fait éclater le mur du son.
De la raison peut-être,
Et un avion fait éclater le mur du son.
Pour qui sonne le glas ?
On est à Champigny,
Allons à la boutique des médicaments,
Cela rime pour l’instant.
Et de loin l’on entend les enfants dans l’auto :
» C’est loin, c’est long, j’ai faim »,
Elle pleure, les enfants chantent,
» C’est loin, c’est long, j’ai faim »,
Elle pleure, les enfants chantent,
Et les objets s’affolent, ils font des mots, et la vie s’agite.
Est-ce cela d’écrire sur écrire ?
Une souris verte…
Je la montre à ces messieurs.
Je la montre à ces messieurs.