MB78
Dans les ruelles sombres de mon esprit confus,
La Dépression danse.
Telle une ombre sournoise, elle étreint mon âme,
Et tisse des liens sournois qui me plongent dans une abîme de tristesse
Sans émoi.
Ses bras froids m’enveloppent et m’emprisonnent sans pitié,
M’entrainant dans un tourbillon de pensées noires,
La joie s’éclipse laissant place à l’obscurité,
Et la mélancolie s’installe bien tapie
Dans le fond de mon esprit.
Le monde se ternit et s’efface,
Les couleurs s’estompent laissant le vide en surface.
Le rire des enfants et le chant des oiseaux,
S’évanouissent aussitôt.
Seul dans cette mer de souffrance,
En quête de lumière et d’espérance,
Les jours se succèdent tristes et monotons,
En proie à mes démons.