Tan-J

Dans la pénombre de mon cœur je recherche cette lueur,
Je recherche cette lumière qui brillait encore hier, 
Fantômes de mon passé,
Souvenirs effacés,
Cauchemards nuits glacées envoûtent mon esprit tracassé,
Pendant qu’j’en ai plus qu’assez gueule cassé sur le bitume,
Je sens mon esprit froissé agacé du manque de thunes,
À force j’ai pris l’habitude j’ai compris qu’la vie est rude,
J’ai compris qu’les temps sont durs depuis qu’j’ai stoppé les études, 
J’ai jamais fait de tubes encore moins de pubs,
Rappeur inconnu pourtant j’ai ma gueule sur YouTube, 
Mes potes me félicitent : »merci pour le classique »,
« J’PEUX PAS ACCEPTER » 2.0.1.5 sort le hit,
Mais le trafic de shit m’éloigne de la zik en quête de gros billets et plus de  substances illicite,
Traqué par les schmitts je renforce mes mimiques, je ruse, je cours la nuit protégeant ma « BLUE MAGIK »,
J’en deviens fumeur de stick,
Consommateur chronique, j’aime braver toutes les lois sans permis dans le « 4 Matic »,
Automatique est le Glock,
Mauvais payeur j’te choque, tu veux me voler j’te charcle c’est fini l’époque des claques,
Ce furent mes premiers pas dans la peau d’un délinquant,
Quand je rentrais chez moi je rassurait ma MAMAN,
Car je ne voulais pas qu’elle voie son p’tit devenir grand,
Faisant des trucs de con tout en comptant son argent, 
Mais pourtant elle s’inquiétait et moi je n’le voyais pas,
Toutes ces nuits sans rentrer c’était pas si grave que ça,
« G.A.V, T.G.I, T.I.G et tout le bla-bla,
J’meurt de honte quand j’y pense j’crois qui me manquait un PAPA,
Aujourd’hui j’me suis repris c’est moi qu’on appel PAPA,
Heureusement ma fille me fait pas vivre tout ces tracas,
Malgré les années où je n’étais pas là elle me dit quand même « je t’aime quoi qui se passe je s’rai toujours là »,
En effet elle est là dès que je peux je la vois,
J’aimerais rattraper le temps perdu mais on ne peut pas,
J’aimerais lui expliquer que toute mes absences c’était pour la préserver, protéger son enfance,
Ma dégaine de gars de la rue H24 alcoolisé dans ma bulle et dans l’abus pisté par les policiers, 
Ah ça j’en ai bavé et j’en ai traversé,
Des vertes et des pas mûres quand j’y pense c’est abusé,
Ça m’a rendu mâture et aussi fait dévisser,
Si j’avais pu voir le futur j’aurais mieux fait dans le passé,
Ne me traitez pas d’ordure la vie ma assez rabaissé et si ma vie est une peinture j’suis exposé dans les w.c…

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